1517 – 1528

Escalier Voir tout

Façade Voir tout

Sarah Munoz

Pierre-Marie Auzas, « Azay-le-Rideau : le château, l’église et le château de l’Islette à Cheillé », Congrès archéologique de France [106e session, Tours, 1948], Paris, Société française d’archéologie, 1949, p. 278-301

Raymond Rose, Azay-le-Rideau : joyau de la Touraine, Tours, S. Knecht, 1955

Robert Milliat, Azay-le-Rideau : notice historique et descriptive, Paris, Barry, 1957

Jean Guillaume, « Azay-le-Rideau et l’architecture française de la Renaissance », Les monuments historiques de la France, n° 5, 1976, p. 65-80

Hervé Chouinard, Azay-le-Rideau, Rennes, Éd. Ouest-France, 1980

Claudine Lagoutte, Azay-le-Rideau, Rennes, Éd. Ouest-France/CNMHS, 1988

Marie Latour, Le château d’Azay-le-Rideau, Paris, Monum, Éd. du Patrimoine, 2001

Azay-le-Rideau : château : façade du grand escalier, Orléans, Direction régionale des affaires culturelles du Centre, 2003

Michèle Henry, « Le programme sculpté de l’escalier du château d’Azay-le-Rideau. Essai d’interprétation iconographique », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, n° 50, 2004, p. 193-204

Marion Boudon-Machuel (dir.), Le château d'Azay-le-Rideau, Paris, Editions du patrimoine, Centre des monuments nationaux, 2018.

Le château d'Azay-le-Rideau fut construit entre 1517 et 1528 pour Gilles Berthelot, officier des finances royales, et son épouse Philippe Lesbahy. La porte de l'aile ouest est décorée de deux médaillons contenant des profils masculins "à l'antique" portant des casques fantastiques. Dans l'escalier du château, célèbre pour l'ornementation de sa façade, plusieurs dizaines de médaillons, parfois dus à des restaurations, sont déployés sur la sous-face des marches, à l'intérieur de caissons. La quatrième volée, dont le décor est authentique, affiche ainsi des bustes de face ou de trois quarts représentant un homme et une femme en habits modernes, deux empereurs portant une couronne de laurier et une couronne radiée, un sultan et trois femmes aux coiffures sophistiquées rappelant un idéal classique. Enfin, témoignant également du gage de culture permis par la référence à l'Antiquité, deux autres médaillons mettent à l'honneur les visages d'Hercule et de Minerve. D'autres hommes et femmes "à l'antique" peuvent être observés dans les caissons de la cinquième volée et de la dernière volée. Certains renvoient à nouveau à des empereurs, à Hercule et à Minerve. Enfin, la troisième volée, dont les médaillons sont dus aux restaurations du XIXe siècle, présente une série de portraits des rois et reines de France de Louis XI à Henri IV, parfois taillés d'après des médailles.